Les parents d'élèves avaient signalé ce problème depuis plusieurs années, mais en vain. Ces élèves, en bas âge, prennent le chemin de l'école depuis les premières lueurs de la matinée en cette période hivernale du mois de janvier en bravant le froid glacial matinal. Ces enfants scolarisés sont obligés de quitter leurs domiciles à 7 heures pour rejoindre avant la levée du jour les écoles souvent éloignées. Sur les 68 écoles du primaire, on n'en compte que 24 établissements qui sont équipés d'appareils de climatisation. Les 44 autres sont dotés de poêle à mazout, à l'arrêt, soit pour non approvisionnement de l'énergie soit pour mauvaise volonté pour les faire fonctionner. Mais, une récente réunion tenue à la direction de l'Education en présence des responsables de la commune gestionnaire des écoles primaires, le directeur de l'Education avait mis en demeure les directeurs d'écoles concernés à mettre en service le chauffage dans les écoles. Il les a instruit d'approvisionner en énergie les poêles à mazout dont la responsabilité relève de la commune. Cependant, la solution définitive à ce problème, qui perdure, réside dans le raccordement au gaz de ville, avait-il souligné. L'étude de raccordement est en cours. L'installation du réseau interne dans les établissements primaires et CEM a été sollicitée depuis plus de trois années par la wilaya. Le financement consacré à cette opération est évalué à 480 millions de cts. Le marché d'acquisition de poêles à gaz a été confié à une entreprise pour doter l'ensemble des écoles primaires en appareils de chauffage. La commune de Béchar compte plus de 20 000 élèves du primaire.