Ce mouvement a été déclenché à la suite du refus de l'administration de prendre en charge les doléances des étudiants, selon ces derniers.Ces doléances ont trait notamment à l'accès aux études de master et de LMD (Licence-Master-Doctorat), à l'enseignement de modules en tamazight ainsi qu'à l'encadrement des mémoires de fin de cycle. «Malgré moult réunions avec les responsables du Département, nous n'avons rien obtenu pour le moment. La partie essentielle de nos revendications est basée sur l'accès inconditionnel au Master. Le recours à la grève fait partie de nos droits les plus absolus, et à l'Université de Tizi Ouzou, pour arracher ce droit, il faut se battre sans arrêt, malheureusement», nous dira un étudiant en fin de cycle. Aussi, les étudiants en tamazight refusent de rejoindre les amphithéâtres avant que leurs doléances ne soient prises en charge. «On est fatigué de crier. On a assez des promesses sans lendemain. Nous voulons du concret», crie un autre étudiant en marge de l'assemblée générale organisée à l'amphi du département de la langue amazighe.