Depuis le début de l'année scolaire, la direction de l'éducation a lancé un programme consistant en l'installation d'appareils de chauffage dans les classes des écoles primaires, non chauffées. C'est le directeur du secteur qui nous a fait part de cette opération, ayant déjà permis, selon lui, l'acquisition de 1000 appareils fonctionnant au gaz de ville et 1000 autres au mazout. Les établissements du primaire raccordés au gaz de ville ont déjà bénéficié de l'installation de ces appareils, tandis que ceux nécessitant du mazout sont en encore en attente d'être chauffés. Notre interlocuteur explique que l'entreprise chargée de la réalisation de cette opération, qui a fait passer une commande au mois de novembre dernier auprès de l'usine de la ville de Ferdjioua, dans la wilaya de Mila, attend toujours la livraison de la marchandise commandée. Il va sans dire que ce retard est de nature à rendre difficile la scolarité des élèves dans cette dure saison hivernale. De nombreuses écoles, notamment celles des zones montagneuses, sont dépourvues de chauffage, contraignant les instituteurs à dispenser leurs cours à des enfants supportant mal les chutes de températures. La situation est telle que même dans certains grands centres urbains alimentés en gaz de ville depuis de longues années, le chauffage fait encore défaut dans certaines écoles. Des lenteurs d'ordre bureaucratique retardent encore la mise en place de ce système, selon des informations rapportées par des associations de parents d'élèves. Les marchés de ces opérations ont été confiés à des entreprises depuis plusieurs mois, mais rien n'a été entrepris pour lancer l'installation des chauffages. Dans les lycées et les CEM, la situation est loin d'être maîtrisée dans ce volet, puisqu'on déplore toujours les mêmes défaillances dans de nombreux établissements.