La Coordination nationale de défense des droits des chômeurs (CNDDC) compte peser de son poids lors de la présidentielle du 17 avril prochain. « Nous avons été approchés par plusieurs candidats qui ont essayé de nous convaincre de travailler pour eux en contrepartie de promesses d'embauche mais nous avons refusé », a révélé le président de la Cnddc, Abdelmalek Ibek, dans une déclaration à Elwatan.com. « Ils (les candidats ndlr) nous ont proposé de faire campagne pour eux mais on leur a répondu que le combat des chômeurs n'est pas un jeu », a-t-il ajouté, rappelant que la Cnddc avait menacé lors du rassemblement, tenu le 2 février dernier, d'appeler au boycott au cas où ses revendications ne sont pas prises en charge. « Depuis, nous n'avons obtenu qu'une quinzaine de postes tandis que des milliers d'autres jeunes sont restés sans travail », a indiqué le président de la Coordination des chômeurs. Le commissaire de police et le directeur de l'emploi… Selon lui, quelques 800 jeunes chômeurs au niveau de la wilaya de Ouargla ont passés des testes d'embauche mais ils n'ont pas reçu de réponse. Ils attendent les résultats de ces tests depuis presque une année ». Le bureau de la Cnddc « va sûrement opter pour le boycott » car les autorités n'ont pas tenu leur engagement de créer « suffisamment de postes d'emplois » au profit des jeunes chômeurs. La Cnddc, précise son président, réclame « plusieurs milliers » de postes de travail pour les jeunes. Abdelmalek Ibek a signalé, par ailleurs, que des responsables de la wilaya de Ouargla continuent à distribuer des postes de travail par favoritisme. « Le commissaire de police et le directeur de l'emploi, au niveau de Ouargla, ont usé de leur influence pour faire recruter des membres de leurs familles venus des autres wilayas », a-t-il dénoncé.