L'accord va permettre dans un premier temps aux internautes de visiter en ligne 19 des 890 sites naturels ou architecturaux du patrimoine mondial, a indiqué dans un communiqué l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture. Ces premiers sites disponibles sont situés en Europe, comme le Palais de Versailles en France, le centre historique de Prague en République tchèque ou la vieille ville de Cáceres en Espagne. « Ce partenariat avec Google permet de rendre les sites accessibles à tous de façon virtuelle, de renforcer la sensibilisation et d'encourager la participation à la préservation de ces trésors », déclare la nouvelle directrice générale de l'Unesco, la Bulgare Irina Bokova, dans ce communiqué. D'autres sites, plus difficiles d'accès, seront ensuite photographiés et mis en ligne à leur tour, selon l'organisation. Google et l'Unesco travailleront ensuite à la mise en ligne de cartes, textes et vidéos relatifs à la liste des réserves de biosphère, à celle du patrimoine documentaire inscrit sur le registre Mémoire du monde, ou des langues en péril, indique le communiqué.