Les effets du mauvais temps caractérisés par des chutes de neige abondantes dans une partie du territoire français se font fortement ressentir : transports routiers et aériens perturbés, ralentissement, voire arrêt de nombreuses activités économiques. Pour les aéroports parisiens d'Orly et de Roissy, la journée de jeudi a été particulièrement difficile. Tous les vols au décollage ou à l'atterrissage ont connu d'importants retards. Air Algérie n'a pas échappé au lot commun. L'aéroport d'Orly est resté bloqué une bonne partie de la matinée. Environ une centaine de vols ont dû être annulés, jeudi, à l'arrivée, et environ 140 vols au départ de Roissy, du début de la journée au milieu de l'après-midi. Pour pallier le manque d'avions, la SNCF a mis en place des TGV supplémentaires à destination de Paris au départ de Lyon-Saint Exupéry, Bordeaux et Nantes. La situation s'est progressivement rétablie en fin de journée jeudi. Des routes nationales et des autoroutes ont été coupées, notamment dans le centre, l'ouest et le Nord. Au plan économique, l'impact du froid a été dur pour les entreprises du bâtiment. Quelque 75 000 d'entre elles se sont mises à l'arrêt, le ciment étant inutilisable avec le froid. Pour sa part, EDF a été obligé d'importer 3% de sa production et de réduire ses exportations de 7800 MW. Ces intempéries enregistrées notamment dans le nord, le centre et l'ouest de la France se poursuivront encore une semaine, selon les prévisions météorologiques.