Pour le thésard, les propos de son encadreur sont calomnieux envers sa personne et ses recherches. Pour preuve, martèle-t-il, le site online anti-plagiat (www.plagiarism-detect.com) disculpe ma thèse à 100%. «Etant major de promotion de Master 2010 RFIA (Intelligence Artificielle), je me suis inscrit en thèse de doctorat 3e cycle sous la direction du Pr Lynda Dib en octobre/novembre 2010. J'ai suivi mon cours et décidé de préparer une thèse de doctorat en sciences en Algérie, ignorant de ce fait des propositions des universités canadiennes et françaises. Mon seul souci était de contribuer dans le développement de mon cher pays», affirme d'emblée le désormais jeune docteur. Trois années de travail et de recherches ont poussé Pr Dib Lynda à juger mon travail de thèse l'estimant digne d'être présenté publiquement devant un jury, et que les objectifs scientifiques ont été atteints avec satisfaction. «Les approches et les méthodes proposées dans le cadre de ma thèse ont été validées et publiées dans quatre conférences internationales, à comité de lecture en France, Espagne, Egypte, Algérie et dans une revue américaine prestigieuse de classe A (parmi les meilleures en vision artificielle au monde). Si les résultats de mes recherches sont trafiqués et les modèles proposés sont plagiés, pourquoi sont-ils publiés dans ce genre de manifestations scientifiques de haut niveau ?» s'interroge non sans étonnement le thésard, précisant que «50% de mes participations dans les conférences ont été financées par un laboratoire français et 50% par mes propres moyens». Abordant le volet administratif, le doctorant retrace l'itinéraire de son parcours, allant du dépôt de son dossier par le pofesseur Lynda Dib, où le conseil scientifique de département avait donné un avis favorable pour la tenue de la soutenance avant d'être validé en juin 2014 par le CSF (Conseil scientifique de la faculté) jusqu'à l'avis favorable de la soutenance. «Pour des raisons non scientifiques, le Pr Dib m'a créé énormément de problèmes au niveau de l'université, où elle m'a accusée de plagiat et falsification des résultats sans aucune preuve concrète. Parmi ces raisons non scientifiques, c'est l'échec de mon encadreur à obtenir un poste de maître de conférences en France, malgré le fait que je l'ai aidée à décrocher un entretien avec des chercheurs en France avec lesquels je collabore. Je suis victime de mon succès, car vu que j'ai eu beaucoup de propositions des différentes institutions européennes et américaines, ce qui n'a pas plu à mon encadreur qui a abusé de son pouvoir pour me briser et dénigrer ma réputation nationale et internationale. Aussi, je suis membre de l'Association internationale d'informatique, la Fondation internationale de la vision artificielle et parmi les rares chercheurs algériens à avoir été cité dans le fameux et prestigieux livre américain Who's Who in the World 2012», se désole-t-il. Concernant la plainte déposée contre lui, F. B. affirme qu'en l'absence de preuves matérielles contre lui et ses recherches, elle a retiré sa plainte. «Pis, mon encadreur a publié ma thèse de doctorat, non soutenue, dans un site public sans mon autorisation ni celle de l'université. Ce qui est une violation des droits de l'auteur.» «Enfin, conclut-il, ma thèse a été examinée par 5 chercheurs dont 2 français et 3 algériens de rang magistral. J'ai soutenu publiquement devant plus que 120 personnes, entre enseignants chercheurs et collègues. Les examinateurs ont confirmé l'originalité de ma thèse et m'ont accordé la mention très honorable. Concernant le Pr Dib Lynda, je l'ai toujours respectée jusqu'à aujourd'hui, car elle était mon enseignante. Je suis encore plein d'enthousiasme et d'énergie. Mon devoir actuellement est de contribuer dans le développement des infrastructures technologiques de mon pays. J'appelle les décideurs à encourager les jeunes initiatives au lieu de les bloquer. Ce qui profitera à l'étranger.»