«Une démission collective sera adressée au directeur du centre universitaire de Tamanrasset, au ministère de tutelle et au wali de Tamanrasset, pour leur signifier notre désarroi face à la partialité de l'administration et l'impertinence de ses dirigeants», regrette un membre du Syndicat national des enseignants universitaires à Tamanrasset (Sneut). Cette action ne sera pas menée uniquement par les victimes de l'agression, mais par plus de 60 professeurs sur les 148 employés, en signe de solidarité avec leurs collègues et surtout pour dénoncer haut et fort «la violence et l'impunité cautionnées par la direction du centre universitaire de Tamanrasset». En attendant l'arrêt de renvoi et la sentence du tribunal saisi au titre d'une action intentée contre les agents incriminés, le Sneut rappelle que l'incident s'est produit à l'intérieur de l'enceinte universitaire, alors que les enseignants s'apprêtaient à organiser un sit-in pacifique. Contacté par nos soins, le secrétaire général du centre universitaire, Chinoune Ramdane, préfère laisser la justice suivre son cours pour ne pas verser dans la précipitation. Il a toutefois promis de réunir les membres de la commission paritaire de l'établissement en conseil de discipline afin de sanctionner les fautifs une fois le verdict tombé .
