La durée de travail, depuis le début de ce mois de jeûne, qui s'est nettement réduite par la direction générale de la Fonction publique n'est plus respectée. Certains guichets des services administratifs, a-t-on constaté, sont purement et simplement désertés. Certains des agents ne sont à leur postes qu'à partir de 9h30 ou 10 h au lieu de 09 h. En outre, plusieurs administrations du chef-lieu de wilaya où nous nous sommes rendus vers 13h, à l'heure de la prière du «dohr», sont laissées à la libre gestion et appréciation des agents de sécurité. Les lieux censés recevoir le public sont vacants à cause, dit-on, de la prière du «dohr». Quant au comportement de certains «fonctionnaires jeûneurs», c'est une autre histoire ! La situation dans les régions éloignées est encore plus dramatique. L'absentéisme et le rythme ralenti du travail au niveau des APC et autres daïrates font de ces administrations une partie du décor. «Il est inadmissible, nous confie un citoyen las d'attendre, qu'aucun contrôle n'est fait durant ce mois de Ramadhan. Regardez ce travailleur qui vient de débarquer». Il était 10 heures du matin. La vieille personne attendait depuis 9 heures.