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Interrogations sur les variations répétées de la météo
CLIMATOLOGIE Le climat dans tous ses états
Publié dans El Watan le 19 - 07 - 2004

La Terre aurait-elle perdu la tête ? A voir les convulsions du climat, l'on serait tenté de le croire.Les changements abrupts des conditions climatiques constatés ces derniers jours dans le nord de l'Algérie avec des températures incontestablement plus fraîches que la normale saisonnière, accompagnées d'un fort taux d'humidité et de grosses rafales de vents, les inondations ravageuses qui ont touché au mois de juin dernier plusieurs villes du sud du pays, le décalage des saisons remarqué ces dernières années a de quoi intriguer. Sans nier le changement climatique, à l'Office national de la météorologie, on se veut pourtant rassurant.
Selon l'ONM, toutes ces manifestations climatiques sont « naturelles », les valeurs enregistrées durant cette dernière quinzaine sont certes plus faibles que celles de l'année dernière à la même époque, mais elles restent dans les normes saisonnières qui varient entre 30° et 36° Celsius. L'ONM prévoit d'ailleurs un réchauffement de la température durant la semaine prochaine, au grand dam des citoyens qui ont pu apprécier cette « surprenante » fraîcheur. Les assurances de notre office de la météo ne sont pourtant pas suffisantes pour convaincre que l'Algérie n'est pas, à l'instar du reste de la planète, « victime » du dérèglement climatique. Loin d'être une simple vue de l'esprit, ce phénomène planétaire est bel et bien là et ses signes avant-coureurs sont légion. Une vraie tendance à l'intensification des catastrophes naturelles à l'échelle mondiale s'est d'ailleurs confirmée. Alors qu'il était enregistré un peu moins de 50 évènements significatifs par an sur la période 1970-1985, depuis 1995, on en compte environ120. Les inondations enregistrées durant l'année 2000 en Italie, en Suisse, en Angleterre, mais aussi en Indochine avec les crues du Mékong, les plus importantes en quarante ans, et celles du Nagoya, au Japon, où les pluies ont atteint un niveau jamais enregistré depuis 1891, sont là pour l'attester. A cela on peut ajouter les inondations de Bab El Oued en 2002, la vague de chaleur meurtrière qui a traversé l'Europe l'été dernier, faisant pas moins de 30 000 morts et des millions d'hectares de cultures grillés par le soleil, mais encore les inondations qui ravagent actuellement l'Asie du Sud. Selon le Centre de recherche sur l'épidémiologie des catastrophes (CRED), basé à Bruxelles, et la revue Science et vie, une moyenne de 200 millions de personnes sont touchées chaque année par les catastrophes naturelles, 80 000 périssent.
Réchauffement de la planète
Toute la communauté scientifique ou presque est aujourd'hui unanime pour dire qu'il y a un vrai réchauffement de la planète. La température moyenne à la surface de la Terre enregistrée en mai 2003 est la deuxième plus forte température jamais observée depuis le début des relevés en 1880, et l'année 2002 fût la troisième année la plus chaude après 1998. Globalement, les années 1990 ont été les plus chaudes du millénaire. Le niveau moyen des océans s'est élevé de 12 cm depuis 1880, dont 7 cm sont dus à la fonte des glaciers. Depuis la fin des années 1960, la couverture neigeuse a diminué de 10 à 15%. Selon la NASA, l'Arctique perd environ 10% de sa couche de glace permanente tous les dix ans depuis 1980. Les vagues de froid hivernales dans une grande moitié septentrionale de l'hémisphère nord durent deux semaines de moins qu'il y a 100 ans. Des scientifiques chinois ont même constaté que la couverture du mont Everest a diminué au cours des trente dernières années. D'une façon générale, depuis la fin du XIXe siècle, la Terre se serait réchauffée de 0,4° à 0,8°, selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Responsable de tous ces bouleversements : la pollution atmosphérique. L'émission massive de certains gaz dans l'air, en particulier le gaz carbonique (CO2) provenant des combustibles fossiles, accentue l'effet de serre naturel de l'atmosphère terrestre, en retenant davantage les rayons du soleil qui y pénètrent. A la longue, le climat du globe se modifie. La température se réchauffe. Ces émissions sont également responsables des précipitations acides et du fameux smog dans les villes, comme on peut l'observer à Alger, responsable de sérieux problèmes de santé chez les personnes âgées et les enfants. Ces phénomènes risquent d'ailleurs de s'aggraver davantage dans les années à venir, puisque les scientifiques prévoient une augmentation des concentrations du CO2 et par conséquent une élévation de la température moyenne mondiale à la surface, et du niveau de la mer au cours du XXIe siècle. Les populations d'Afrique et d'Asie seront ainsi et pour longtemps vouées à brûler de plus en plus de carburant fossile pendant que les forêts reculeront toujours plus dans ces contrées.


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