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Aucun bus dès janvier prochain
Publié dans El Watan le 21 - 10 - 2015

Selon des résidants, en l'absence de transport privé de voyageurs entre leur cité et le chef-lieu de commune et la décision de l'Etablissement de transport urbain et suburbain d'Alger (Etusa) de bouder cette destination, malgré l'ouverture, il y a quelques mois, de deux lignes, les habitants continuent de prendre le bus des étudiants. Mais ce moyen de transport «informel», ne sera plus disponible à partir de la fin de l'année.
Et pour cause, l'Institut des sports, relevant de l'université d'Alger, sera définitivement fermé. En conséquence, les quelques bus mobilisés pour le transport des étudiants ne seront plus disponibles. Actuellement, faut-il le préciser, étudiants et habitants se partagent, bon gré, mal gré, le COUS (bus universitaire). Bien que leur nombre ait considérablement baissé, suite à la fermeture de l'Institut d'archéologie, ainsi que la résidence universitaire, les quelques bus encore opérationnels ont pu, un tant soit peu, désenclaver cette nouvelle ville. «Parfois, les agents de sécurité de l'Office national des œuvres universitaires (ONOU) nous interdisent de prendre le COUS, mais nous arrivons toujours à les attendrir, ils savent que nous n'avons pas le choix.
Avec le transfert de l'Institut des sports, nous serons livrés à nous-mêmes», se plaint un habitant. Certes, squatter quotidiennement une place dans les bus universitaires n'a jamais été une solution, mais le problème, affirment les résidants, est dans l'insouciance manifeste des responsables de la wilaya. Selon eux, après de nombreuses requêtes et des actions de rue, le wali délégué a daigné affecter deux bus de l'Etusa dans cette localité.
Bien que cela soit insuffisant, les usagers pouvaient, quand même, prendre le bus depuis Ben Aknoun, ou du centre-ville de Mahelma et rentrer chez eux à des heures fixes. Au lieu de renforcer ces lignes, trois mois après, l'Etusa décide, sans aviser ses clients, de suspendre ses navettes. Les raisons invoquées, apprend-on auprès des habitants, sont l'état de la route et les difficultés de stationnement. Des arguments qui ne convainquent pas les habitants de Sidi Abdallah, qui affirment que la route est plutôt praticable et c'est à la charge des chauffeurs de l'Etusa de conduire doucement et assurer le service public, que cette entreprise étatique est censée garantir.
«Au lieu de suspendre les dessertes vers la nouvelle ville, les autorités de la wilaya auraient dû régler les problèmes posés et procéder, dans une autre étape, au renforcement de la ligne», s'indigne un autre habitant. Actuellement, travailleurs, personnes malades et élèves sont obligés, notamment le matin, de faire le stop, ou recourir aux services de clandestins pour aller vers la ville de Mahelma. Les tarifs, apprend-on, diffèrent d'un transporteur clandestin à un autre. «On peut payer 20 DA la place, comme on peut la payer 100 DA, voire plus, la nuit», relate un jeune citoyen.


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