Une guéguerre a éclaté entre les membres du conseil communal de Sidi Merouane au nombre de 11 élus. Après la montée au créneau, vers le mois d'octobre dernier de ses opposants, qui ont fait front uni pour dénoncer l'édile,l'accusant d'avoir érigé en diktat l'injustice et la partialité dans l'attribution (par la commission de base) des logements sociaux, ils s'attaquent à ce dernier qu'ils accusent de « dilapidation de deniers publics et de mauvaise gestion ». Une plainte relative à cette affaire a même été déposée auprès le tribunal de Mila en attendant les conclusions de l'instruction judiciaire ouverte à cet effet. Les 5 pourfendeurs du maire, 4 élus (RND) et un membre du FNA, signataires d'une pétition adressée à la tutelle, reprochent à leur vis-à-vis « les procédures illégales relevées dans la cession complaisante de biens communaux à de tierces personnes », affirmant que « l'attribution illégale d'un hangar de la commune à un citoyen sans même que cette opération ne passe par une délibération en est la démonstration parfaite sur les dépassements du chef de l'exécutif communal ». Pour se donner bonne conscience, le mis en cause aurait, selon les termes contenus dans la correspondance, déclaré « avoir reçu des instructions du wali » et, qu'en tout état de cause, « vous (ses détracteurs) prouvez aller vous plaindre à qui bon vous semble », leur aurait-il signifié. Une réunion extraordinaire dudit conseil communal, prévue mardi dernier et ayant pour ordre du jour « la régularisation pour délibération d'un passage devant la maison d'un citoyen », a tourné court. « Nous ne cautionnons pas les déviances et les détournements », ont martelé en ce sens les contestataires, qui ont refusé de prendre part à cette séance de travail.