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Mériem Maarouf : « En 2011, le ministère a promis qu'il n'y aura plus de contractualisation »
Publié dans El Watan le 03 - 04 - 2016

Vous avez été à la tête d'un mouvement de protestation des enseignants contractuels qui s'est soldé en 2011 par l'intégration de quelques 30 000 enseignants spécialisés. Cela n'a pas été facile. Voulez vous nous rappeler dans quelles conditions s'est faite cette intégration ?
Après l'installation, en 2008, du Conseil national des enseignants contractuels affilié au syndicat National Autonome des personnels de l'Administration Publique (Snapap), on a procédé à des mouvements de protestation devant les directions de l'éducation, devant le ministère, devant le palais de gouvernement et à la présidence, et ce en application des directives de conseil national. Aussi, nous avons observé une grève de la faim de 40 jours en juillet 2008.
On a organisé une sériés d'actions et à chaque fois Benbouzid, ministre de l'Education à cette époque, fuyait les problèmes et organisait des concours de recrutement mais la corruption était à chaque fois au rendez vous. Le Conseil national regroupant des représentants de 35 wilayas a décidé d observer un sit-in devant la présidence le 20 mars 2011 jour et nuit et ce pendant 15 jours, soit durant les vacances du printemps. Plus de 1200 enseignants contractuels ont répondu à l'appel. Cela a poussé le ministère de discuter avec le gouvernement la possibilité d'intégrer les enseignants sur postes et avec leur spécialité.
Et c'est ce qui s'est fait le 28 mars. Sauf que, les enseignants diplômés en informatique, statistiques, science juridique, psychologie, sociologie et les ingénieurs en agronomie n'ont pas été intégrés bien qu'ils étaient sur des postes vacants. Le ministère a promis de les intégrer dans des postes administratifs mais cela n'a pas été fait. Donc sur les 40 000 enseignants contractuels, 30 000 seulement ont été intégré. Le ministère a promis, à ce moment là, qu'il n'y aura plus de contractuel dans le secteur mais hélas, le problème revient encore une fois.
Quelques années seulement après la dernière intégration, le même problème se ressurgit. Quelle est l solution à votre avis, faut il mettre fin au système de contractualisation dans le secteur de l'éducation ?
Le Snapap dénonce la contractualisation dans le secteur de l'éducation. Il faut intégrer les contractuels et en cas de recours à ce système de contractualisation l'avenir il faut donner à l'enseignant la chance de passer son C.A.P.E.M ou C.A.P.E.S et l'intégrer après 12 mois sur poste. On ne peut pas mettre fin au système de contractualisation mais il faut l'organiser. Dans tous les secteurs l'employé est contractuel durant six mois et est ensuite titulatrisé dans son poste. Ce n'est que dans le secteur de l'Education qu'on peut rester contractuel durant 10 ans sans jamais réussir à un concours de recrutement.
La solution est donc de recruter l'enseignant sous un contrat d'une année puis le titulariser dans son poste, bien sûr s'il fait preuve d'incompétence la loi permet de l'écarter du poste. Nous avons toujours dénoncé la contractualisation qui est la consécration du travail précaire. Le contractuel travaille comme le titulaire, n'a pas le droit ni au congé de maladie ni au congé de maternité et n'est payé qu'au bout de 24 mois et même plus. C'est aberrant.
Mme Benghebrit a parlé de la possibilité de valoriser l'expérience lors du prochain concours de recrutement. A votre avis, les enseignants contractuels doivent –ils se satisfaire de la valorisation de l'expérience ou bien exiger l'intégration pure et simple ?
Il faut maintenir la protestation jusqu'à l'intégration totale des contractuels et ne pas abandonner face à la pression de la tutelle. L'intégration est une revendication légitime et réalisable donc il ne faut pas lâcher. À mon avis, l'intégration ne se fera qu'avec l'organisation des rangs des enseignants et la solidarité de l'ensemble du corps enseignant. La valorisation de l'expérience promise par le ministère est juste une fuite en avant car les concours toujours sont passés dans de mauvaises conditions et sans transparence.


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