La fermeture de tous les commerces légaux de boissons alcoolisées dans la wilaya de Naâma a encouragé, semble-t-il, la vente illégale de ces produits. En effet, le marché parallèle de boissons alcoolisées est plus que florissant. Certains adeptes du marché noir s'approvisionnent en alcool pour le revendre clandestinement, avec des profits colossaux dans les principales villes de la wilaya, comme Naâma, Aïn Sefra ou Mecheria. On a remarqué que plus la vente légale de boissons alcoolisées est interdite, plus les points de vente illicites prolifèrent à tous les niveaux. Il suffit d'observer l'environnement urbain et sa périphérie pour voir les cannettes de bière et les bouteilles vides qui polluent l'environnement et les lieux publics. Pour chaque débit de boissons légal fermé dans les grandes villes, ce sont des dizaines qui sont ouverts ailleurs dans la clandestinité. En effet, la prohibition a légalisé l'informel, ce qui profite aux barons qui brassent des milliards de ce trafic. Ils arrosent aisément, avec des profits colossaux d'autres wilayas, où la vente d'alcool est strictement interdite, bien impactée par les tabous sociaux. Les gens achètent de l'alcool au noir sans savoir d'où vient la marchandise. Il a été constaté aussi que cette prohibition a déclenché chez les jeunes qui veulent fuir un peu la monotonie, une hausse certaine de la consommation de drogues comme substitut.