« Cousines », « Mollement un samedi matin » et « Kindil » constituent une sorte de rétrospective du cinéma algérien à partir des années 1990 et jusqu'à nos jours. Le statut de la femme est le point commun de ces trois courts-métrages. « Cousine » de Lyes Salem Driss, jeune Français d'origine maghrébine, passe un mois à Alger. Il y retrouve ses cousins et ses amis d'enfance. Il fait également connaissance de Nedjma, une cousine éloignée. A son contact, la jeune fille apprend la liberté. Une idylle pourrait naître, mais Nedjma est déjà promise à un cousin de Driss, Amrane.
« Mollement un samedi matin » de Sofia Djama Un soir à Alger, Myassa est victime d'un violeur qui bande mou. Elle rentre chez elle et une fois de plus la plomberie est défaillante, elle ne peut pas se doucher. Le lendemain, Myassa a deux priorités : porter plainte et trouver un plombier. Mais la revoilà face à son violeur. Ce film a reçu le Prix du Meilleur Court-Métrage SACD&ACSE au Festival Clermont Ferrand 2011.
« Kindil El Bahr » de Damien Ounouri Lors d'une sortie à la plage, Nfissa, jeune mère de famille, est lynchée à mort par un groupe d'hommes, alors qu'elle se baignait seule au large. Personne ne semble avoir été témoin de sa disparition. Peu après, sur cette même plage, tous les baigneurs meurent subitement.