Les enseignants vacataires et stagiaires de la wilaya de Tizi Ouzou au nombre de 600, dont une partie est sans salaire depuis 2001, ne décolèrent pas. Dans une déclaration transmise à la presse, les protestataires se disent victimes d' « humiliation et d'injustice » et affirment s'être dotés d'une coordination regroupant les enseignants vacataires et stagiaires non payés de Tizi Ouzou « pour faire entendre nos voix et défendre nos droits à un salaire fruit de notre sueur au même titre que nos collègues des autres wilayas ». Tout en interpellant les responsables du secteur de l'éducation nationale et en dénonçant leur « cynisme » à l'égard des enseignants sans salaires, ces derniers s'interrogent si « l'accord signé entre le ministère des finances et le ministère de l'éducation en vue de la régularisation des situations financières ne concerne pas la wilaya de Tizi Ouzou ». Un état de fait qui amène les protestataires à avertir quant au risque de voir le troisième trimestre de l'année scolaire en cours connaître de sérieuses perturbations « si les salaires et les arriérés ne sont pas versés ». En ce sens, la coordination des vacataires et stagiaires de l'éducation de Tizi Ouzou (CVSE) appelle les syndicats et les travailleurs titulaires pour soutenir leur lutte. Une assemblée générale est d'ores et déjà programmée pour le 28 mars prochain, « pour dégager ensemble une riposte énergique à même d'aboutir à la régularisation effective et définitive de nos situations financières », précisent les rédacteurs de l'appel.