Les usagers de la route, que ce soient les automobilistes ou les piétons, se plaignent et pointent du doigt le service de la voirie comme premier responsable de l'état de matérialisation des rues et avenues de la ville de Médéa, où une anarchie est constatée actuellement en l'absence de tracés des passages obligatoires dûment visibles et des plaques réglementant la circulation et le stationnement des voitures. C'est toute une cacophonie qui règne dans la cité, s'accorde-t-on à dire, le piéton, surtout l'écolier, s'aventure à ses risques et périls en traversant n'importe comment la chaussée devant l'absence de passages piétons dont la peinture réfléchissante, de mauvaise qualité, a vite disparu, et ce, à travers toute la ville, surtout devant les établissements scolaires, où le danger guette en permanence les petits enfants. L'exécutif communal, qui est entré depuis plusieurs semaines en dissidence dans une guerre de leaderships ne semble pas accorder beaucoup d'importance à cette situation. Pourtant, l'optimisme de la population médéenne était de mise lors des élections communales de novembre 2017. Car la nouvelle composante de l'Assemblée paraissait aux yeux des citoyens cohérente et compétente, mais les gens ont très vite déchanté, en observant une léthargie depuis l'installation, à quelques exceptions, d'éléments de cette nouvelle APC, qui s'est recroquevillée sur elle-même en s'enfermant dans le confort des bureaux de la municipalité. Les représentants de la société civile, inquiets de cette fâcheuse situation de l'APC, ont interpellé le premier responsable de la wilaya lors de la récente rencontre wali-société civile, qui s'est déroulée à la salle de conférences de la faculté de droit de l'université Yahia Fares de Médéa. Ils veulent s'en remettre à l'arbitrage du wali pour débloquer cette situation qui n'a que trop duré et qui pénalise le développement de la commune et pour régler aussi les affaires litigieuses des habitants.