28 familles exclues de l'opération de relogement des habitants des chalets des Ondines (Bordj El Bahri) dénoncent l'absence d'une réponse concrète, une semaine après l'introduction des recours au niveau de la wilaya. « Nous nous déplaçons de la commune à la daïra et à la wilaya, sans qu'un responsable daigne nous recevoir pour nous informer du devenir de nos dossiers », témoigne un habitant qui n'était pas parmi les 402 relogés. La plupart des familles qui habitent, depuis 2003, dans ce site de chalets, sont des ex-habitants de la cité Mahieddine, dans la commune de Sidi M'hamed, qui ont occupé durant les années 80 des habitations dans le bidonville de Bobillot dans la même commune. « C'est après le séisme de 2003 que nous avons été relogés dans les chalets des Ondines que nous sommes apparemment obligés d'occuper jusqu'à la fin de nos jours, puisqu'on refuse de nous reloger, sans nous en donner les raisons », explique un autre habitant. Zaki, qui habite avec sa famille dans ce site depuis 2003, explique que plusieurs personnes avaient postulé comme lui au LSP. « Après l'avis favorable de l'OPGI, je me suis désisté vu le coût excessif de cette formule dépassant de loin mes moyens. Mon désistement en 2008 n'a pas été pris en compte par l'OPGI qui ne m'a pas rayé de la liste des bénéficiaires », raconte-t-il, et d'enchaîner : « J'ai toutes les preuves pour montrer que je n'ai bénéficié d'aucun logement. » Ces familles, qui réclament à être entendues par les autorités, comptent organiser des actions de protestation pour dénoncer « la marginalisation ».