Le prix d'ouverture d'adjudication varie entre 1,6 et 33 millions de dinars, selon l'emplacement de la plage, sa surface et sa renommée. En prévision de la saison estivale, la direction du tourisme de la wilaya a lancé un avis d'appel d'offres pour la mise en concession de 19 plages du littoral oranais. Cette opération était jusque-là confiée aux communes. La mise en concession, pour une durée de cinq ans au lieu d'une saison, comme ce fut le cas auparavant, est l'autre changement introduit cette année. Le prix d'ouverture d'adjudication varie entre 1,6 et 33 millions de dinars, selon l'emplacement de la plage, sa surface et sa renommée. A titre d'exemple, la plage des Andalouses I, dans la commune d'El Ançor, qui est d'une superficie de 12 000 m2 est mise à prix à 33 351 500 dinars alors que la plus petite plage, celle de Saint Rock, dans la commune d'Aïn El Turck, est mise à prix à 1 669 500 dinars. Cette plage est d'une superficie de 600m2. Cette nouvelle procédure risque de provoquer des mécontentements car les habitants des communes balnéaires sont les premiers à postuler à la gérance des plages en été. Ils se constituent souvent en groupe pour assurer le financement de ce projet ; mais, au prix où sont proposées les plages, ils ne pourront sans aucun doute pas postuler. « Nous devons être considérés comme prioritaires pour la concession des plages, une activité qui a toujours constitué notre seule source de revenus car nous ne travaillons que durant la saison estivale », déplore un jeune habitant de la commune Bousfer. D'autres jeunes, dans la commune d'El Ançor, diront : « les élus doivent intervenir pour remédier à cette situation. Ils doivent défendre notre droit à profiter en premier des plages de notre région sinon qu'on nous donne des embarcations et qu'on nous autorise à quitter ce pays ».