Les participants à la première rencontre régionale de la pêche et de l'aquaculture, qui s'est tenue la semaine passée à Chlef, ont adopté une série de recommandations allant dans le sens du redressement et du développement de l'activité. Ils ont particulièrement insisté sur la nécessité de mettre à niveau tous les intervenants dans le secteur. La rencontre sera suivie d'autres à Ghardaïa et à Bejaia les 19 et 29 mai, en prévision des assises nationales prévues à Alger en octobre prochain. Y ont pris part, outre les Secrétaires Généraux des Wilayas de Chlef, d'Alger, de Tipaza, de Mostaganem, d'Oran, de Tlemcen et de Témouchent, le Président de la chambre nationale de la pêche, les Directeurs et cadres du secteur des régions citées. Dans une longue intervention, le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, Smail Mimoun, avait souligné l'importance de ce genre de rencontres dans « l'évaluation du quinquennat passé et le recadrage des stratégies engagées à ce jour ». Il avait indiqué que la période écoulée (2005-2010) a été « essentiellement marquée par l'adoption, en conseil du Gouvernement en date du 16 octobre 2007, du schéma directeur de développement des activités de la pêche et de l'aquaculture à l'horizon 2025 ». A cela est venue s'ajouter « une batterie d'encadrements tant aux plans technique et scientifique qu'économique et financier ». D'après lui, ces « dispositifs d'encadrement méritent aujourd'hui d'être revisités et réexaminés par rapport aux défis que nous imposent désormais les mutations en cours ». Après l'allocution du ministre, il a été procédé à la mise en place de cinq ateliers de travail sur les thèmes suivants : « la gestion des ressources halieutiques », « le développement de l'aquaculture », « la valorisation du potentiel humain et l'encadrement de la profession », « l'encadrement économique » et « l'industrie des pêches et la commercialisation ». Signalons que les stocks halieutiques dans notre pays s'élèvent à 220 000 tonnes dont 80% de poisson bleu.