Les avocats, venus de plusieurs wilayas du pays, ont entamé leur marche depuis le tribunal de Sidi M'Hamed, sis à la rue Abane Ramdane, avant de bifurquer vers le boulevard Zirout Youcef. Ils ont hissé des banderoles sur lesquelles ont pouvait lire : « Non à l'instrumentalisation de la justice » et « Vous avez le tribunal d'Alger, nous avons le tribunal de l'histoire ». Ils ont brandi d'autres slogans à l'exemple de « Liberté », « Pour une période de transition » et « Non à la répression ». Arrivés devant le siège de l'APN (chambre basse du Parlement), ils ont marqué une courte pause pour clamer, notamment, « Libérez la justice », « libérez les détenus », « Libérez Bouregâa » et « Etat civil, non militaire ». Ce dernier slogan, qui a fait réagir hier le chef d'état-major de l'armée, Ahmed Gaid Salah, a été scandé par de nombreux passants qui ont vu défiler devant eux la procession des robes noires qui a regagné le point de départ de la marche, en passant par le boulevard Asselah Hocine. Les avocats n'ont pas oublié leur collègue Salah Dabouz, en grève de la faim, auquel des pancartes ont été dédiées : « Libérez Me Dabouz!». Parmi les avocats qui ont battu le pavé, ce jeudi à Alger, on peut remarquer la présence de Mokrane Ait Larbi, Mustapha Bouchachi, Zoubida Assoul, Aouicha Bekhti et Boubaker Hamaili. Les marcheurs ont commencé à se disperser vers 12h30. Marche des avocats à Alger pic.twitter.com/ax6ja5G2ka — elwatan.com (@elwatancom) 11 juillet 2019