La station de transport urbain de Baraki, située au centre-ville et destinée aux minibus privés, est complètement délaissée.L'anarchie et le laisser-aller sont maîtres des lieux. Desservant Boumati, Larbaâ, Sidi Moussa, El Harrach pour ne citer que celles-là, elle souffre d'un manque flagrant de commodités : absence d'abribus, bancs, plaques indiquant les destinations, toilettes publiques, poubelles etc. Les voyageurs souffrent le martyre et sont obligés d'attendre souvent longtemps debout sous la pluie qui s'abat sur eux, ou un soleil de plomb l'arrivée de leur transport. L'état de la chaussée non bitumée est pareil à une véritable piste. Par jour d'averse, elle devient impraticable et glissante sous l'effet de la boue qui s'y agglutine. Et en été des nuages de poussière s'élèvent dans le ciel provoqués par le passage des véhicules, rendant l'atmosphère irrespirable et suffocante. Quant aux transporteurs qui rallient les différentes localités, ils imposent leur loi et leur diktat. Plus préoccupés par amasser un maximum de monnaie en un minimum de temps, la sécurité et le confort des voyageurs sont loin de les préoccuper. Pleins à craquer, les minibus démarrent aussitôt en trombe en appuyant très fort sur le champignon. L'absence d'agents de l'EGCTU pour réguler leurs entrées et sorties est loin d'améliorer la situation. Les citoyens lésés au plus haut point par cet état de fait interpellent les autorités locales, en l'occurrence l'Entreprise de gestion et contrôle du transport urbain EGCTU pour leur procurer un minimum de confort.