Le recteur de l'université Oran2, Abdelkader Abdelillah, a animé une conférence de presse ces derniers jours, pour faire le point, notamment sur les inscriptions des nouveaux bacheliers. Le recteur de l'université, Abdelkader Abdelillah, était entouré de tout son staff administratif, notamment Mme Mekakia, vice-rectrice de la pédagogie, chargée de tous les aspects d'inscriptions des nouveaux bacheliers et du suivi de la pédagogie à l'échelle de l'université, Mme Hind Belkheir, vice-rectrice des relations extérieures et de l'animation scientifique, mais aussi du vice-recteur de la post-graduation et de la recherche, du doyen de la faculté des sciences sociales, du doyen de la faculté des sciences économiques, sciences commerciales et gestion et du chargé de communication. En ce qui concerne les inscriptions des nouveaux bacheliers, on a appris qu'elles s'étaient déroulées du 2 au 8 septembre derniers, et le nombre de nouveaux bacheliers affectés à l'université Oran 2 est de l'ordre de 4454. Le plus grand nombre d'étudiants a été affecté à la faculté des sciences économiques, commerciales et sciences de gestion, avec un total de 1150 étudiants pour la première année. Cela dit, explique Mme Mekakia, «ce n'est pas un nombre définitif, car les inscriptions sont en train de se dérouler». Il précisera, par ailleurs, que le taux d'inscription enregistré par l'université pendant la période allant du 2 au 8 septembre était de 95%, quant aux 5% restants, il s'agit d'étudiants retardataires qui ne sont pas inscrits sur la plateforme, et qui sont en train de s'inscrire au fur et à mesure au niveau du centre d'inscription de l'université Oran 2. La faculté qui arrive en deuxième position de par le nombre d'étudiants est celle des langues étrangères, avec 180 nouveaux étudiants pour le français, 54 pour le russe, 94 pour l'allemand, 205 pour l'anglais, et 202 pour l'espagnol. Il est à rappeler que la licence du russe a été arrêtée en 2017, avant d'être réhabilitée. Le problème avec cette langue, nous explique-t-on, est qu'elle n'est pas enseignée au niveau des établissements secondaires, aussi, quand on l'affecte aux étudiants, ces derniers se contentent de faire de l'initiation, or, à l'université, on se targue de prodiguer l'enseignement supérieur, et non d'apprendre l'alphabet On nous assure, par ailleurs, que les inscriptions et les transferts continuent. «Ne sont concernés par les transferts que les bacheliers 2019, explique Mme Mekakia, car pour pour les étudiants dont le bac est antérieur à 2019, la plateforme de l'université a fermé le jeudi 15 septembre et sera rouverte exceptionnellement le 18 pour clôturer les demandes d'affectations. D'ici le 23 septembre, tout le monde devra avoir les résultats et son attestation d'inscription». Elle affirmera que les inscriptions se sont très bien déroulées, tant sur le plan technique que sur celui des moyens. «Ce qui a été bien, est que nous avions chaque jour un quota d'étudiants, qui avaient pris rendez-vous. Nous n'avons pas connu, cette année, le rush, quand tous les bacheliers venaient ensemble le premier jour pour essayer d'accomplir les inscriptions et le personnel se retrouvait débordé. Par ailleurs, il n'y a pas eu non plus de défaillance ou de pannes techniques». Il faut préciser aussi que la faculté de droit et de sciences politiques a recensé cette année 729 nouveaux étudiants, et le nombre d'inscrits au 17 septembre s'élevait à 708.