Le titulaire du bac professionnel dans une filière quelconque aura le grade universitaire de bachelier de l'enseignement professionnel, à l'instar de tout autre diplôme du baccalauréat de l'enseignement général et technologique. Une commission interministérielle chargée de l'examen du dossier du lancement du baccalauréat professionnel, en coordination avec l'Office national des examens et concours (ONEC), relevant du ministère de l'Education nationale, sera installée aujourd'hui, a-t-on appris hier auprès du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels. Chargée du lancement du bac professionnel, cette commission proposera les mesures nécessaires à la concrétisation de cette démarche, notamment en ce qui concerne l'orientation des élèves, le choix des spécialités et des filières et la gestion et l'organisation du nouveau diplôme, précise la même source. Elle aura également à arrêter les critères et conditions permettant à ces bacheliers d'accéder aux établissements de formation supérieure, en vue du perfectionnement de leur niveau de formation et leur permettre de suivre un enseignement professionnel supérieur. Le titulaire de ce diplôme (bac professionnel) pourra ainsi être inséré dans la vie professionnelle ou poursuivre une formation ou un enseignement qualifiant supérieur au niveau des établissements de la formation et de l'enseignement professionnels ou de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Le titulaire du bac professionnel dans une filière quelconque aura le grade universitaire de bachelier de l'enseignement professionnel, à l'instar de tout autre diplôme du baccalauréat de l'enseignement général et technologique. Cette qualification constituera le premier diplôme universitaire du genre dans la nomenclature des diplômes académiques universitaires. A noter qu'en dépit de l'amélioration de l'intérêt des élèves pour les instituts de l'enseignement professionnel, depuis l'adoption de la nouvelle réglementation en septembre 2017, les objectifs escomptés n'ont pas encore été atteints, à savoir capter 30 à 40% des effectifs des élèves du cycle moyen admis au secondaire. Le faible engouement pour les instituts de la formation et de l'enseignement professionnels s'explique par l'absence d'accès à des filières adaptées dans l'enseignement supérieur, en tant que prolongements de l'enseignement professionnel, d'où la réflexion engagée pour le lancement d'un baccalauréat professionnel pour l'obtention d'un diplôme sanctionnant le cursus de l'enseignement professionnel, conclut la même source.