La section Île-de-France de l'Alliance des démocrates de la diaspora algérienne (ADDA), initiatrice de l'Alliance, tiendra son Assemblée générale constitutive le 12 octobre, à Paris. Le 14 août dernier a été lancé un appel à la constitution d'une Alliance des démocrates de la diaspora algérienne (ADDA) sur la base du Pacte de l'alternative démocratique (PAD) ) conclu le 26 juin, à Alger. Dans cet appel, signé par des centaines de membres de la diaspora algérienne à travers le monde, l'ADDA, rappelant que «depuis le 22 février, la deuxième Révolution algérienne est en marche», souligne que «la diaspora algérienne, qui a toujours joué un rôle primordial dans l'histoire de l'Algérie, de l'Etoile nord-africaine à la Fédération de France du FLN, est partie prenante de cette révolution comme le démontrent les mobilisations, manifestations, rassemblements, conférences, débats ainsi que le travail des radios et télévisions communautaires». «Cet appel à constitution est destiné à rassembler toutes celles et tous ceux qui… souhaitent s'impliquer dans la construction d'une Alliance des démocrates de la diaspora algérienne (ADDA) sur la base du Pacte de l'alternative démocratique (PAD». «L'objectif de cette alliance est d'être un instrument politique de la diaspora pour contribuer à la concrétisation des aspirations démocratiques du peuple algérien à travers la mise en œuvre d'une réelle transition démocratique avec pouvoir constituant, sur la base des principes énoncés dans le PAD.». Aussi, au sein de la diaspora, un premier collectif de militants démocrates, indépendants ou organisés dans des associations, collectifs ou partis, s'est réuni pour «saluer l'initiative des Forces de l'alternative démocratique et a exprimé sa volonté de lui donner une traduction dans la diaspora en créant une organisation dotée d'une autonomie d'action et d'une force de proposition». «Conscient de l'importance de l'apport de la diaspora, ce collectif a jugé que le temps est venu de passer à une autre forme d'action politique pour contribuer à réaliser l'espérance démocratique du peuple algérien, tout en poursuivant les différents modes de mobilisation en faveur de la révolution en cours». L'ADDA, une «structure autonome» se veut être une organisation en réseau qui permettrait la plus grande participation de tous les membres signataires qui se situent aux quatre coins du monde. Elle s'assigne la tâche d'être une force de proposition et d'action au sein de la diaspora pour la construction d'une Algérie libre, démocratique et plurielle. Elle s'inscrit dans le respect des libertés fondamentales et la défense des droits humains, notamment les droits civils et politiques, économiques, sociaux et culturels. L'alliance aura également sa «propre stratégie adaptée à l'immigration afin de mener, entre autres, des actions de sensibilisation et d'intervention auprès des institutions et organismes internationaux». «Lieu inclusif de toutes les tendances respectant les principes démocratiques.». Il est précisé que «les membres organisés au sein d'associations, de collectifs ou de partis peuvent intervenir en assemblée plénière (de l'ADDA, ndlr) au nom de leurs structures». «Toutefois, le droit de vote est réservé exclusivement aux personnes physiques de l'alliance». Chaque membre de l'alliance dispose de son «autonomie d'action». Toutefois, «toute intervention au nom de l'Alliance devra s'inscrire dans le cadre des principes et positions politiques de l'Alliance». «Le respect des principes de bienséance, de bienveillance et d'opinion d'autrui est impératif lors des réunions et dans tous les échanges entre membres.» L'ADDA – Île-de-France sera régie par la loi portant création d'association du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901. L'association se composera de membres individuels qui peuvent être des membres réguliers, des membres bienfaiteurs et des membres d'honneur. Elle sera dirigée par un Conseil d'administration dont le nombre des membres est compris entre quinze et vingt-cinq membres