La Coupe du monde 2010 est arrivée à terme, dimanche, après un mois – jour pour jour – de pur football, de suspense, d'émotion et de belle ambiance. La première Coupe du monde en terre africaine a consacré l'Espagne pour la première fois de son histoire. La Roja est devenue la huitième équipe à remporter la Coupe du monde après le Brésil, l'Italie, l'Allemagne, l'Argentine, l'Uruguay, l'Angleterre et la France, mais aussi le premier pays européen à la gagner en dehors du continent. L'Afrique a donc souri à l'Espagne qui a séduit tous les adeptes du beau jeu. L'Afrique du Sud, qui a raté son Mondial (sur le plan technique), a tenu toutes ses promesses en matière d'organisation. Le pays de Nelson Mandela a relevé le défi et confirmé que l'Afrique peut organiser un Mondial, avec la reconnaissance de Blatter. La bonne image de l'Af'sud transmise durant un mois de football aura sans doute des répercussions positives sur le double plan économique et touristique. Après avoir réussi le Mondial du rugby, puis celui du football, l'Afrique du Sud va poursuivre ses chantiers en vue d'organiser un jour les Jeux olympiques. La page du Mondial est désormais tournée avec beaucoup d'émotion et peu de regrets (d'avoir été vite consommé). Le Mondial du beau jeu est parti comme un mois de carême après s'être adapté à son rythme, sans jamais dire assez de revoir des matches de haute qualité comme Brésil-Pays-Bas, Angleterre-Allemagne, Uruguay-Ghana, Allemagne-Argentine ou Espagne-Allemagne. La page est tout de même tournée, rendez-vous dans quatre ans au pays du football et de la samba.