Conséquence des contraintes conjoncturelles liées aux chantiers des travaux publics, dont celui du tramway à Oran, des centaines de commerçants ont lancé un appel à l'endroit des pouvoirs publics. Lourdement pénalisés par les travaux, plus de 1200 commerçants de différents quartiers de la ville ont demandé leur exemption des redevances imposables. Assujettis aux impôts divers, ces commerçants ont adressé une pétition aux services compétents. Les principaux points noirs d'inactivité commerciale sont situés au niveau des rues Hamou Mokhtar (St Eugène), Mohamed Khemisti (Es Sénia), du Bd de l'ANP et de l'USTO. Plusieurs commerçants, tenant boutique à la rue de Mascara, ont également opté pour cette mesure d'exonération d'impôts. Cet état de fait a eu des répercussions négatives sur les travaux de réhabilitation de 400 immeubles au centre ville. Les responsables de l'UGCAA ont dressé des rapports concernant cette situation. Le même constat est relevé par l'organisation corporative qui souligne la difficulté des commerçants relevant des communes de Missreghine, d'Oued Tlélat et de Boutlélis. Ils déplorent la réduction de leurs activités dues aux grands travaux de l'autoroute est-ouest reliant Oran à Aïn Témouchent. Selon notre source, plusieurs commerçants ont loué des magasins à la périphérie d'Oran. « La quasi paralysie des activités commerciales au niveau des rues de Mostaganem et de St Eugène a incité les marchands à trouver d'autres subterfuges pour ne pas faire faillite », ajoute notre interlocuteur. Des dispositions ont été prises par les responsables de l'UGCAA à l'effet d'alléger les charges de leurs adhérents. Des discussions sont actuellement en cours entre les représentants de la corporation et la direction régionale des impôts, ajoute-t-on de même source.