Code de la magistrature est le second ouvrage de Rédha Seriak, juge d'application des peines au niveau de la cour de Blida depuis une année. « Pour désenclaver la justice et apporter plus d'éclairage, ce livre s'imposait. » Telle a été l'explication donnée par M. Seriak, dimanche dernier, jour de sortie du livre coïncidant avec la tenue de la conférence nationale sur la réforme de la justice. Edité par AGS Corpus & Bibliographie en mars 2005, son auteur juge (sic) nécessaire que le magistrat ait un statut, un code. Aussi, toute la seconde partie du livre est consacrée au contenu ou à la reprise de la loi organique portant statut de la magistrature et déterminant les droits et les obligations des magistrats ainsi que l'organisation de leur carrière. Dès le chapitre I, débutant par les obligations du magistrat, il est rappelé qu'« en toute circonstance, le magistrat est tenu à une obligation de réserve. Il doit aussi veiller à la préservation des intérêts supérieurs de la société ». Avec tout ce qui se passe en matière de corruption uniquement, du pain sur la planche attend tous ces « magistrats nommés par le président de la République sur proposition du ministre de la Justice après délibération du Conseil supérieur de la magistrature ». Un livre à lire et à garder à portée de main comme référence.