Déçus de voir leur équipe faire de la figuration, les supporters sont montés au créneau pour exiger un changement radical. En effet, le CSC, par sa grandeur et son histoire, a besoin d'une nouvelle politique basée sur un projet sportif digne de ce nom. Pour cela, il est impératif de déterminer les critères et mettre les mécanismes nécessaires pour réussir ce genre d'ambition pour assurer l'avenir. Le premier constat aura été la désignation de Laâla Yazid comme président du conseil d'administration de la SSPA/CS Constantine, qui succède à Naouri. Sa première tâche consiste à mettre en place de nouvelles structures, mais sa désignation à la tête du CSC est loin de faire l'unanimité chez les fans des «Vert et Noir» qui ne supportent plus que leur équipe soit gérée de loin comme en témoignent les nombreux commentaires diffusés sur les réseaux sociaux. Néanmoins, d'autres supporters n'ont pas manqué d'appeler à la sagesse, tout en interpellant le nouveau responsable du CSC d'être à la hauteur de sa mission, ceci dit, sans pour autant négliger l'affaire CSC-Ilyes Meziane qui a débouché sur de fâcheuses conséquences financières en raison des carences de l'administration, notamment celles de l'ex-DG, Rachid Redjradj. Ce qui a valu la suspension du secrétaire général du club, Ahmed Milat, par l'ENTP. On croit savoir que cette affaire relative à la résiliation du contrat de l'ex-gardien de but, Ilyes Meziane, a coûté près de deux milliards de centimes au Chabab. En prévision du prochain exercice, le retour de l'entraîneur Abdelkader Amrani a été accueilli avec beaucoup de satisfaction dans le milieu du Chabab. Ainsi donc, Amrani, qui s'est engagé par un contrat de deux ans, revient à la barre technique, deux ans après l'avoir mené au titre de champion au terme de la saison 2017-2018. Pour rappel, Abdelkader Amrani avait rejoint le CR Belouizdad puis Difaâ Hassani d'El-Jadida (Maroc) avant de signer son come-back. A propos de l'effectif de la nouvelle saison, le CSC a engagé les deux défenseurs du WA Boufarik, Maâmeri et Mokadem, du milieu offensif Baghdaoui (ex-ASMO), l'attaquant Dib en provenance de l'AS Aïn M'lila, Amrane, l'avant-centre du CA Batna et Lekdja (NC Magra). En attendant de boucler son mercato d'intersaison, le CSC, avec son coach et le directeur sportif Nacereddine Medjoudj, envisagent de recruter un attaquant supplémentaire. Là, on annonce des contacts avec l'international rwandais Muhadjiri ainsi que le jeune attaquant international mauritanien Yassin Cheikh El Welly qui joue actuellement au FC Nouadhibou. Avec la JS Kabylie, le CSC semble être l'un des clubs de l'élite les plus actifs sur le marché des transferts, depuis l'ouverture officielle du mercato estival le 5 août dernier. Concernant les libérés, Dehamechi (ex-espoir USMA) est venu s'ajouter à la liste des Ouedj, Balegh, Bourekab et Herida. Quant aux cadres de l'équipe en fin de contrat, à l'image des Salhi et Zaâlani, ils ont rempilé au moment où Benayada et Belkacemi, sollicités par de nombreux clubs, font durer le suspense étant donné qu'ils sont sur les tablettes de l'USMA, du CRB et quelques clubs de l'étranger. Cette situation risque de perdurer en raison de la position de l'actionnaire majoritaire du CSC de ne pas augmenter leurs salaires. Outre la nécessité de renforcer l'effectif par de nouveaux joueurs, la direction du club est parvenue à prolonger le contrat de certains cadres pour préserver l'ossature, à l'image du défenseur Zaâlani et du milieu de terrain Haddad.