Les habitants des Ouled Khalfi, Souaitia et Si Mohamed, des douars de la zone éparse de Sidi M'hamed Benali, une des importante commune de la Dahra au nord est du chef lieu de la wilaya, sont montés au créneau pour dénoncer la mal-vive. En effet, les protestataires, mécontents de leur cadre de vie, se sont donné rendez-vous, dimanche dernier, au niveau d'un tronçon du chemin de wilaya 87 reliant le chef-lieu de leur commune à celui de Taougrit dans la commune de Chlef pour faire entendre leur cri de détresse. «Recourir à cette action était notre seule alternative pour manifester notre désarroi», a déclaré un jeune en mettant un pneu en feu pour interrompre la circulation à ce niveau. En plus de la série des revendications soulevées et orientées essentiellement sur les vecteurs d'une vie décente, comme entre autres la disponibilité de l'eau potable, l'éclairage public, les routes et le ramassage scolaire, les protestataires ont aussi revendiqué l'ouverture d'enquêtes approfondies sur les dépassements dans la réalisation de certains projets, notamment ceux de l'assainissement. «Nous réclamons l'ouverture d'une enquête sur la consommation des sommes colossales qu'a consacrée l'Etat pour la prise en charge des souffrances des populations des zones d'ombre», ont aussi scandé les mécontents non sans dénoncer l'indifférence des responsables devant leurs appels. «Nous refusons d'être le maillon faible, nous voulons vivre sur un pied d'égalité que les responsables, nous voulons aussi garantir à nos enfants les meilleures conditions de scolarisation comme tous les autres enfants du pays», ont renchéri les manifestants devant les regards impassables des gendarmes qui n'ont fait que contrôler la situation de près. «Nous n'avons pu prendre attache avec le maire de la circonscription pour d'éventuels éclaircissements», nous ont dit les protestataires pour finir. Advertisements