Il est 10h. Mercredi, devant le centre de vaccination de l'ancien hôpital d'Akbou, situé à la rue Ahmed Graba (ex-rue de la Santé), une soixantaine de personnes, des hommes et des femmes, dépassant la cinquantaine d'âge pour la plupart, attendent leur tour pour l'administration de la première dose de vaccin anti-convid19. Devant un bâtiment délabré qui fait office de centre de vaccination, des vieux recroquevillés, d'autres occupants les deux bancs mis à leur disposition discutent de l'actualité sanitaire inquiétante de ces jours-ci. A l'intérieur, dans une petite salle aux murs lézardés et moisis, une trentaine de femmes s'y entassent. Advertisements