Dans une déclaration faite la veille de la célébration du 1er Novembre, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrezak Sebgag, s'est prononcé en faveur d'une ligue 1 professionnelle avec 8 ou 12 clubs. Cette proposition a été formulée dans un contexte marqué par une crise financière aigue qui touche pratiquement tous les clubs professionnels. La sortie du ministre en a surpris plus d'un et jeté l'émoi dans les rangs des clubs de l'élite. Il s'agit en fait d'une proposition formulée à la lumière de ce qu'a préconisé la commission mixte MJS-FAF sur le football professionnel. L'idée de respecter des règles strictes en matière d'octroi des licences pros a été soumise par des experts chargés de plancher sur les voies et moyens de trouver une issue au professionnalisme. La restructuration de la pyramide des clubs professionnels impose la prise de mesures adéquates pour sauver l'édifice. Au début 4, voire 5 ou 6 clubs soutenus par des entreprises publiques pourraient bénéficier de la licence pro après apurement total de leurs dettes et créances. Ils formeront le premier noyau de la ligue 1 auxquels viendront s'ajouter d'autres clubs sans statut professionnel. On parle de licence. De toute façon, ce projet ne pourrait voir le jour sans que, préalablement, il soit débattu et adopté par l'Assemblée générale de la fédération. Sa mise en œuvre immédiatement est exclue. En effet, la poignée de clubs les plus nantis bénéficient de l'aide financière, conséquente, de la plus grande entreprise nationale. Celle-ci pourrait se retrouver à la tête de la demi-douzaine d'écuries évoluant sous sa bannière. Cette situation ne peut se produire car elle enfreint l'article 20 des statuts de la FIFA. Donc, avant de monter une Ligue 1 à 8 ou 12 clubs pros, il faudra préalablement se mettre en conformité avec les statuts de la FAF et de la FIFA, qui excluent toute perspective de conflit d'intérêt ou d'atteinte à l'intégrité de la compétition. Dossier à suivre. Advertisements