Le président de la FIFA, Gianni Infantino, passe des nuits blanches qui tournent au cauchemar pour celui qui comptait instaurer le calendrier biennal pour le déroulement de la Coupe du monde à partir de 2028. Pour cela, il avait mis les petits et grands cartons dans la même corbeille. En juin 2021 il pensait avoir gagné son pari de changer la périodicité de la Coupe du monde en notant avec fierté l'adhésion à son projet de confédérations porteuses de voix à l'instar de la confédération africaine (CAF) et asiatique (AFC). Il n'avait pas pris au sérieux les critiques de l'UEFA, la Conmebol (confédération sud-africaine) et des joueurs. Il comptait sur la loi du nombre pour parvenir à ses fins. Son projet n'a pas soulevé l'enthousiasme au sein de la grande famille du football. Celle-ci n'a pas été emballée par le produit qu'il a voulu vendre. Les motivations du changement qu'il a prôné n'ont pas convaincu grand monde. Organiser une Coupe du monde avec 48 qualifiés tous les deux ans n'a pas grand sens sauf multiplier les gains par deux en quatre ans. Le moteur de son projet repose essentiellement sur l'argent. Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements