«Il faut avoir le courage de regarder la vérité historique en face.» «Je veux que sur cette question – qui est troublante, irritante, où il y a des falsificateurs de l'histoire à l'œuvre – je veux qu'on puisse la regarder en face. On ne construit pas un roman national sur un mensonge.» «C'est la falsification qui amène toutes les errances, tous les troubles et toutes les haines. A partir du moment où les faits sont sur la table, où ils sont reconnus, où ils sont analysés, c'est à partir de ce moment-là qu'on peut construire une autre histoire, une réconciliation.» «On a des choses à reconstruire avec l'Algérie, elles ne pourront se reconstruire que sur la vérité.» L'ouverture de ces archives pourrait permettre de confirmer que l'armée française a eu recours à des actes de torture lors de ce conflit, qui s'est étalé de 1954 à 1962. Mais, pour Roselyne Bachelot, «c'est l'intérêt du pays que de le reconnaître». Advertisements