Le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, a affirmé, hier à Alger, que le plan de la circulation de la capitale sera scrupuleusement appliqué. Dans une déclaration à la presse au cours d'une visite à l'Entreprise nationale de navigation aérienne, le ministre a souligné qu'il est temps d'appliquer cette nouvelle réglementation à Alger, à l'instar des autres capitales du monde. Ce plan, ajoute le ministre, fait, depuis des mois, l'objet d'un examen, en concertation avec toutes les parties concernées, ce qui a donné lieu aux mesures arrêtées. Le ministre a souligné que les protestations exprimées par certains usagers, notamment les camionneurs, sont normales en l'état actuel des choses. Les autorités publiques ne débattront pas la mise en application de ce plan, explique le ministre, mais établiront un constat de son impact. Sur un autre volet, le DG de l'EPAL rassure les camionneurs en disant : « Aucun changement n'a été enregistré au niveau des services portuaires d'Alger pour ce qui est des services liés au trafic des poids lourds. Les opérateurs continuent à être traités comme à l'accoutumée, et cela, en conformité avec le nouveau dispositif régissant la circulation dans la capitale », nous a déclaré, hier, le directeur général de l'Entreprise du port d'Alger, Ali Ferrah. Cette déclaration intervient suite au débrayage des camionneurs, ceux-ci considérant le plan de circulation comme un frein à leur activité. Pour rappel, les poids lourds n'ont plus le droit de circuler dans Alger de 7 heures à 20 heures. « Nous rassurons quant à la disponibilité des services administratifs et douaniers à servir la corporation durant toute la journée. Le chauffeur de camion qui réside par exemple à El Harrach, Raïs Hamidou ou El Madania a la latitude de se présenter dans la journée afin de remplir les formalités d'enlèvement. Une fois le bon à enlever en poche, il se présente au volant de son véhicule à 20 heures pour charger son container, et ainsi il peut rouler vers n'importe quel quartier de la capitale sans être inquiété », ajoute le DG de l'EPAL.