Le terrain agricole longeant la RN 4 menant à Chlef a été intégré dans le nouveau Plan d'aménagement et d'urbanisme (PDAU) de la commune. L'extension de la ville d'Oued Fodda vers l'ouest, sur le terrain agricole longeant la RN 4 menant à Chlef, se précise. L'espace est acquis et il ne reste que la finalisation du plan d'occupation des sols (POS) pour entamer la réalisation d'équipements publics. L'information nous a été confirmée par le président de l'APC d'Oued Fodda qui précise que les 12 ha de terres agricoles, affectés à cette fin, «ne sont pas exploités et sont à faible rendement». Il tient aussi à signaler que la surface en question a été intégrée dans le nouveau Plan d'aménagement et d'urbanisme (PDAU) de la commune. À une question sur un tel choix, notre interlocuteur fera savoir que cette option a été rendue nécessaire par l'indisponibilité foncière dans la région. Initialement, l'extension de la ville était prévue au sud-est, sur un terrain vague situé non loin de l'autoroute.
Un potentiel rétréci Selon le maire, cette possibilité a été exclue du fait que l'espace se trouve à proximité de carrières d'agrégats. Toujours est-il que la décision des responsables locaux ne fait pas l'unanimité à Oued Fodda, dans la mesure où elle aura des retombées négatives sur l'agriculture dans cette partie de la plaine du Cheliff. Les 12 ha affectés par la construction étaient plantés en agrumes qui faisaient, jadis, la réputation de la région. Mais ce potentiel s'est considérablement rétréci au point où il ne subsiste que quelques vergers ici et là. Ce qui est valable pour Oued Fodda, l'est aussi pour le chef-lieu de wilaya où les orangeraies ont subi le même sort. Plus de 300 ha ont ainsi été dévorés par les chantiers de réalisation de projets publics à la périphérie des communes voisines de Chlef et de Chettia. On a même défoncé, pour le même usage, une forêt urbaine qui devait servir de parc récréatif sur les hauteurs de la première agglomération citée. Des voix se sont élevées pour dénoncer ce massacre mais leur appel n'a pas été entendu par ceux-là même censés protéger ce patrimoine.