On jouait la 35e minute lorsque l'arbitre avait décidé d'arrêter la partie. Et pour cause, l'un des projecteurs venait de rendre l'âme, plongeant ainsi la surface de réparation de Sobhi dans une petite pénombre. Pas assez de lumière, a dit l'arbitre, pour justifier sa décision d'arrêter la partie. Ce fut alors le branle-bas de combat. Les services de sûreté de wilaya qui avaient pris leurs dispositions en ce sens ont de suite déployé leurs projecteurs mobiles. Ils ont été renforcés par celui de la Protection civile. Mais cela restait insuffisant aux yeux de l'arbitre. La panne a été finalement rapidement réparée après le remplacement d'un des câbles défectueux du pylône. Douze minutes plus tard, tout était rentré dans l'ordre et la partie reprenait de plus belle.
Ce que prévoit le règlement L'arrêt (momentané) de la rencontre JS Kabylie-Al Ismaïly (Egypte) a soulevé maintes interrogations vendredi soir. Chacun est y allé de sa version. Pour plus de (bonne) compréhension de cette question, voici ce qu'énonce le règlement de la CAF Champions League, article 7 chapitre 8. «Pour les rencontres jouées en nocturne, si le match est interrompu à cause de l'obscurité consécutive à une panne d'électricité, l'arbitre ne pourra arrêter définitivement la partie qu'après avoir observé un délai d'attente de 45 minutes. La panne d'électricité ne peut être considérée comme un cas de force majeure que si, au moment de la panne, le score (sur l'ensemble des deux matches s'il s'agit d'un match retour) était défavorable à l'équipe visiteuse. Dans ce cas, le match sera rejoué 24 heures après, conformément aux dispositions de l'article 7 ci-dessus. Si le résultat ( sur l'ensemble des deux matches s'il s'agit d'un retour) était en faveur de l'équipe visiteuse, l'équipe hôte sera déclarée perdante et élimininée de la compétition».