Par le biais de leur association de quartier, et dans une requête introductive dont ampliation nous a été communiquée, les habitants de la cité Laassifer, à Sidi Mabrouk supérieur, ont interpellé les autorités locales pour mettre un terme au calvaire qu'ils endurent depuis l'affectation, il y a quelques années à une ruelle de leur ensemble urbain, au stationnement des taxis desservant le centre-ville, Bab El Kantara et Ziadia. Le tumulte et les désagréments générés sont comptabilisés dès l'aube, et jusqu'à des heures tardives de la nuit où convergent les agressions, les vols à la tire, les rixes et les propos obscènes, qui fusent continuellement portant atteinte à la quiétude des riverains. Le président du comité de la cité Laâssifer affirme, à ce propos, qu' «une aire de stationnement mieux adaptée, située à proximité de la cité 200 logements, sur un terrain dégagé, a été pourtant affectée à ces taxis mais ces derniers n'ont pas daigné rejoindre ce lieu de stationnement». Et d'ajouter « Les responsables locaux en charge du secteur des transports se sont, a priori, pliés aux caprices de la corporation des « taxieurs » pour prendre la décision de leur affecter une ruelle inadaptée de notre quartier et ce malgré notre opposition justifiée, puisque ce que nous craignons est arrivé. Les abords de notre cité se sont transformés en un lieu de concentration de délinquance avec toutes les conséquences qui en découlent.» Les habitants rappellent, d'autre part, que cette affectation avait un caractère provisoire, et cet aspect qui perdure les incite à en appeler aux autorités locales en vue d'examiner leurs doléances et mettre un terme à cette source de nuisance qui porte préjudice à leur quiétude.