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Emeutes persistantes, malaise social, réformes en panne
L'Etat somnole...
Publié dans El Watan le 23 - 11 - 2005

Malgré une conjoncture pétrolière favorable et un important matelas de devises (plus de 100 milliards de dollars), l'Algérie éprouve encore toutes les peines du monde à faire redémarrer son économie et à garantir la paix sociale. Le discours triomphal du gouvernement sur la reprise de la croissance, la consolidation du pouvoir d'achat et la réduction du taux de chômage est régulièrement battu en brèche par les contestations des citoyens à travers le pays.
Depuis plusieurs mois, de nombreuses communes sont le théâtre de violentes émeutes dont l'origine est souvent liée aux mauvaises conditions de vie de la population. La difficulté (ou l'incapacité) des pouvoirs publics à répondre à la demande sociale et le retard accusé dans la mise en œuvre des réformes importantes, comme celles devant toucher le secteur de la Justice, confèrent à l'Algérie l'image d'un pays en panne. L'Algérie est-elle réellement atteinte d'un blocage ? Si tel est le cas, quelle en serait alors la raison ? Les rumeurs persistantes sur l'existence de divergences entre le président Bouteflika et son chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, concernant les priorités du pays conforteraient l'idée d'un retour au statu quo. Le débat alimenté par le FLN de Belkhadem sur la nécessité d'une révision de la Constitution et les vives oppositions rencontrées par le projet au sein du RND participent, dans une certaine mesure, à donner du crédit à l'hypothèse que la source de ce statu quo a pour cause une nouvelle lutte au sommet. La situation expliquerait d'ailleurs la difficulté apparente des partis de l'Alliance à accorder leurs violons sur des dossiers importants (lois de finances, mises en œuvre de la charte pour la paix et la réconciliation, règlement de la crise de Kabylie) et les tentatives répétées de la direction du FLN d'accaparer le poste de chef de gouvernement. Mais, privilégier l'hypothèse de la lutte au sommet pour expliquer la révolte sociale, la lenteur des réformes et la difficulté que rencontre le pays pour décoller économiquement - en dépit d'une abondance des ressources financières - reviendrait à sous-estimer les méfaits de la gestion opaque des deniers publics, la faillite des mécanismes de médiation entre le Pouvoir et la société et le poids de la bureaucratie. Le recours de la population à l'émeute prouve que les voies de recours pacifiques ne sont pas opérantes et que le pouvoir continue à évoluer dangereusement en vase clos. Les résultats mitigés donnés par le plan de relance de la croissance économique, doté d'une enveloppe de près de 7 milliards de dollars, lancé en 2001 par le chef de l'Etat, révéleraient aussi une inadéquation des moyens (où des politiques) engagés pour remettre le pays sur les rails. Le manque de visibilité et de transparence, qui continue encore aujourd'hui à caractériser les politiques de l'Etat, n'est certainement pas fait pour rassurer.

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