Incommodés par les eaux ayant investi la cour de l'établissement scolaire dans lequel ils ont été placés, une quarantaine de chefs de famille se sont regroupés devant l'entrée principale de la wilaya dans l'espoir de faire entendre leur cri de détresse. Brandissant haut une banderole noire sur laquelle ils ont noté «non à la hogra», les protestataires ont dénonçé les conditions lamentables dans lesquelles ils vivent. «Nous, une soixantaine de familles, avons été délogées des habitations de fortune et des bâtisses menaçant ruine et casées dans des chalets et sous des tentes dans l'enceinte de cette école primaire sise au quartier populaire Chemérik en attendant un éventuel relogement vers des lieux décents. Mais nous voilà omis ou ignorés. Nous squattons un groupement scolaire dont les écoliers ont été dispatchés et nous continuons à vivre le calvaire», soulignent-ils. Ils affirment que les fortes pluies les ont incommodés. Nous apprenons que certains d'eux ont été reçus par un représentant de l'administration. Y aura-t-il une solution à cette situation ?