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Réparer les dégâts de la LFC2009
Levée des contraintes freinant le flux des IDE
Publié dans El Watan le 21 - 02 - 2011

Un communiqué émanant du ministère de l'Industrie et de la PME/PMI, la semaine dernière, à l'issue de la visite qu'a effectuée le ministre italien du Développement économique, Paolo Romani, révèle une prédisposition avérée des pouvoirs publics à renoncer d'une manière considérable aux règles de jeu en matière d'investissement étranger et de commerce international mises en œuvre ces deux dernières années.
Il s'agit, en fait, de la suppression pure et simple des mesures contenues dans la loi de finances complémentaire de 2009 et qui ont été à l'origine du musèlement et du verrouillage excessif du marché national à l'égard des investisseurs étrangers et autres opérateurs du commerce extérieur. Les déclarations tenues par le ministre de l'industrie et la PME/PMI, Benmaradi, confirme en tout cas cette volonté du gouvernement. En premier lieu, c'est la clause dite 51/49 obligeant l'association d'un partenaire national, public ou privé, à tout projet d'investissement à hauteur de 51%. Ce qui fait que les capitaux étrangers ne peuvent en aucun cas dépasser la part des 49% dans tout investissement réalisé au niveau local.
«La tâche des investisseurs étrangers est d'autant facilitée qu'un certain nombre d'incitations sont décidées dont l'assouplissement des dernières mesures touchant la majorité algérienne des parts, outre les avantages et garanties donnés dans le but de parvenir à la conclusion de véritables partenariats profitables aux parties concernées ». Telles sont, entre autres, les déclarations du membre du gouvernement, en présence de son homologue italien, qui reflètent cette intention des pouvoirs publics à surseoir à la rigidité en matière de partenariat étranger et transfert d'IDE instaurée depuis au moins deux années. Le ministre italien, à l'occasion de sa visite à Alger a aussi exprimé les doléances des porteurs de projets étrangers notamment en ce qui concerne les contraintes induites par cette obligation (51/49) qui, faut-il le dire, a achevé le peu d'attractivité dont jouissait le marché national.
«Nous avons 4,5 millions de PME pouvant être un modèle pour l'Algérie qui table sur la création de 200 000 nouvelles petites et moyennes entreprises. Ces PME pourraient permettre à l'Algérie d'élargir ses exportations dans le domaine hors hydrocarbures. Beaucoup de projets communs sont à l'ordre du jour et notre objectif principal est de résoudre les problèmes là où ils se trouvent. Les moyens de résoudre les problèmes entravant la concrétisation de projets communs algéro-italiens ont été également au centre des discussions», a déclaré le ministre italien.
La main tendue aux IDE
En tout cas, il n'est pas surprenant que le gouvernement affiche sa volonté à reculer sur ce domaine dans la conjoncture actuelle. Parallèlement aux appels successifs formulés ces derniers jours par de nombreux partenaires de l'Algérie pour davantage d'ouverture dans les domaines politique et économique, un nouveau rapport de la banque mondiale souligne un net recul des investissements étrangers en Algérie. Le document de la première institution bancaire internationale prévoit pour la période 2011-2014 un flux d'IDE qui ne dépasserait pas un milliard de dollars par année. Des prévisions qui sont loin d'être rassurantes sachant qu'au chapitre des recommandations, la banque mondiale a appelé l'Algérie à une diversification effective de son économie et sources de revenu. En tout cas, même le contexte politique actuel, marqué par la montée de la révolte populaire, contraint le gouvernement à continuer sa série de concession.
Après celles annoncées pour le marché local, dont des allégements pour l'accès au logement, l'emploi et l'investissement, le gouvernement se tourne désormais vers les opérateurs internationaux, partenaires de l'Algérie. Ces derniers, eux, ont carrément tourné le dos au marché algérien depuis la promulgation de la fameuse loi de finances complémentaires et sa disposition stipulant que « les investissements étrangers ne peuvent être réalisés que dans le cadre d'un partenariat dont l'actionnariat national résident représente 51% au moins du capital social. Par actionnariat national, il peut être entendu l'addition de plusieurs partenaires ». En revanche, les opérateurs nationaux et autres spécialistes du marché national ne cachent pas leur scepticisme à cet égard en appréhendant l'intention du gouvernement à développer un discours exclusivement pour la consommation internationale, et ce, en annonçant des allégements réglementaires mais sans suite.
L'expérience du passé renforce en tout cas la légitimité du scepticisme dont font preuve les acteurs économiques. A plusieurs reprises, en effet, des avantages au profit des investisseurs ont été annoncés mais sans concrétisation. Cependant, la nouvelle démarche que le gouvernement s'apprête à entreprendre renseigne, une fois de plus, sur la légèreté avec laquelle sont conçues les réglementations régissant l'activité économique en Algérie ces dernières années. Plusieurs fois, en effet, des lois et autres dispositions réglementaires ont été mises en application avant de les retirer en se rendant compte de l'impact négatif sur la croissance et le développement économique.


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