La rentrée dans le secteur de l'enseignement et de la formation professionnels revêt cette année un caractère particulier, a déclaré Omar Khadroune, directeur du secteur à Aïn Defla, à la lumière des récentes dispositions visant l'insertion d'un nombre important de jeunes dans le monde du travail. Une donne que devra accompagner une panoplie de dispositifs dont celui de l'installation de commissions chargées d'accompagner les apprenants dans leur quête d'un emploi. Dans la wilaya de Aïn Defla, la rentrée est traditionnellement bien gérée en raison de l'existence sur son territoire d'importantes structures dont l'Institut national situé au niveau de la ville de Khemis Miliana. Accordé au même responsable, le taux d'inscription pour la session de février 2011 a atteint 85%, permettant ainsi de réaliser l'objectif préalablement fixé par les responsables du secteur, a indiqué la même source. A signaler que plus de 3000 offres de formation sont proposées pour cette session dans les différentes formules dont 1425 au régime résidentiel et 1800 en apprentissage, 280 en cours du soir, 206 conventionnées. L'implication de la femme au foyer par l'ouverture de 480 offres de formation au niveau de la wilaya. S'agissant de la femme en milieu rural, il y a lieu de signaler que les structures en place s'avèrent insuffisantes, selon des concernées. Aussi au niveau de l'annexe située dans la commune de Aïn Soltane (sud- est du chef-lieu de wilaya de Aïn Defla) à titre d'exemple, les salles sont exiguës et ne permettent pas d'accueillir toutes celles désireuses de recevoir une formation dans les créneaux proposés. Du coup, les femmes et jeunes filles résidant dans les douars de Oued Chaïba et Ouled Belgacem ne peuvent pas y accéder, d'autant plus que le problème de transport se pose avec acuité dans cette région. A noter qu'il est attendu l'augmentation des capacités d'accueil par la réalisation de nouvelles structures et l'aménagement d'extension dans celles déjà existantes. Des opérations à ce titre figurent dans le plan quinquennal 2010/2014. L'engouement pour le secteur n'est plus à démontrer. Reste que des contraintes doivent être levées pour permettre à un maximum de jeunes de se diriger vers les opportunités proposées, nous confient des jeunes rencontrés dans plusieurs communes. Il s'agit notamment de revoir les critères d'inscription, notamment celui relatif à l'âge, et de proposer de nouvelles spécialités pour les candidats évoluant en milieu rural et ceux issus des filières littéraires. Ces derniers sont défavorisés en termes de perspective d'emploi, par rapport à leurs camarades d'orientation scientifique et technique, nous confient des concernés.