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Journées pharmaceutiques du SNAPO
Colère des pharmaciens d'officine
Publié dans El Watan le 15 - 12 - 2005

Les nouvelles dispositions du cahier des charges concernant les officines conventionnées avec la Cnas ont soulevé le courroux des pharmaciens, venus nombreux participer à la journée pharmaceutique organisée, hier, par le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine, à l'hôtel El Aurassi.
Placé sous le thème « Conventionnement et accès au médicament », cette journée s'est vue complètement détournée de son objectif. Les communications présentées par les représentants de la Cnas, faisant référence aux nouvelles dispositions de la convention du tiers payant, ont soulevé de vives réactions. Lors des débats, la tribune est devenue un défouloir plutôt qu'un lieu de débat. Ils (les pharmaciens) se sont relayés pour dire, à l'unanimité, que cette convention est « contraire » à la loi. « Ce cahier des charges est en contradiction flagrante avec la loi 85-05. C'est une aberration et ce changement proposé n'est ni conforme à la loi ni à la politique du médicament », a déclaré M. Nafir, président de l'Association des pharmaciens d'officine de Biskra. Il a souligné que ce ne sont pas tous les pharmaciens d'officine qui adhèrent à cette démarche négociée avec le Snapo qui, selon lui, « ne représente qu'une infime partie de la corporation ». Abondant dans le même ordre d'idée, une pharmacienne exerçant à Alger dira : « Nous rejetons en bloc ce cahier des charges et la nouvelle convention du tiers payant. Ces nouvelles dispositions sont en recul avec les modalités actuelles, déjà elles-mêmes pénalisantes pour les pharmaciens. » Elle a signalé qu'une pétition a été initiée, il y a quelque jours, dénonçant ces nouvelles dispositions, et des centaines de signatures ont déjà été recueillies. Elle estime, en outre, que l'instauration du carnet du tiers payant est l'exemple type d'une proposition qui provoque un surcroît de travail aux pharmaciens. Pour ces pharmaciens contestataires, l'engagement pour le médicament générique, tel que préconisé par le Snapo, impose aux pharmaciens d'effectuer des opérations complexes tant au niveau de la gestion de ces médicaments qu'au niveau de leur disponibilité à rechercher les génériques les moins chers, et aucune solution n'a été trouvée jusqu'à aujourd'hui concernant le non-respect des délais de paiement, le rejet des ordonnances et le règlement des litiges. Comme ils ont évoqué les conditions posées pour délivrer les médicaments. Une ordonnance dépassant les 1500 DA ne sera pas servie avant qu'elle ne soit visée par le médecin conseil du centre de payement de la Cnas. « Si un malade se présente chez nous un jeudi après-midi avec une ordonnance évaluée à plus de 1500 DA, il ne sera pas servi le jour même. Et comme c'est le week-end, il devra attendre trois jours. Vu le prix des médicaments, il sera impossible de faire pratiquer cette mesure », lance un pharmacien. Il est également question de ne servir que les ordonnances de malades chroniques, prescrites par les médecins spécialistes. De son côté, le président du Snapo a tenu à déclarer, à l'ouverture des travaux, que cette convention du tiers payant est un acquis pour le malade. Pour lui, rien n'est encore décidé puisque les négociations sont toujours en cours dans le cadre de la commission Snapo et Cnas. « Le Snapo a introduit des amendements et a même demandé l'abrogation de ces dispositions qui ne sont, en fait, pas nécessaires pour le fonctionnement de cette convention », a déclaré M. Belambri, président du Snapo. A travers le conventionnement, le pharmacien peut jouer, selon lui, un rôle important par la rationalisation de la dispensation des médicaments, ainsi que par la lutte contre la fraude et les abus, notamment dans l'application du système du tiers payant. A l'ouverture des travaux, il a expliqué que le tiers payant a pour vocation de base de faciliter et d'améliorer l'accès des citoyens au médicament. « Et les mesures prises récemment visant à moderniser le tiers payant vont (améliorer) cet accès au médicament, particulièrement, et aux soins de manière plus générale. » Selon lui, le remplacement de la carte du tiers payant par le livret permettra aux assurés de s'adresser, à la fois, à toutes les officines conventionnées dépendant d'un même centre de payement. Il a indiqué que la politique du générique ne réussira réellement que par l'implication et l'intéressement du pharmacien d'officine. « Le pharmacien est le professionnel de santé le mieux placé pour l'encouragement du médicament générique, à travers le droit de substitution », a-t-il ajouté. En attendant l'adoption définitive de ce cahier des charges, les pharmaciens d'officine ne sont pas près de se taire. Selon des sources proches du ministère du Travail et de la Sécurité sociale, il est clair que la révision de certaines clauses est envisagée.

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