Il est des chauffeurs de voitures qui multiplient avec véhémence les gestes discourtois et prémédités au volant. Ils redoublent d'ardeur sur le réseau routier de la capitale en éliminant de leur habitacle toutes sortes d'objets inutiles. Les fioles d'eau minérale et les canettes de soda, vidées de leur substance, pleuvent contre toute attente sur les pare-brise d'autrui. Ces flacons occasionnent de grosses frayeurs et font craindre le pire. Ces déchets s'enlisent dans les rigoles des eaux pluviales, situées en bordure des tronçons. Ce sont ces mêmes immondices, qui s'entassent et créent à la longue de véritables goulots d'étranglement au bon drainage des eaux de pluies. Les opérations de maintenance, entreprises durant l'intersaison par les agents de la direction des travaux publics de la wilaya d'Alger, s'apparentent à un coup d'épée dans l'eau. Certains conducteurs d'automobile innovent dans les actes d'incivilité les uns plus suffocants que renversants. A l'exemple de ces... pilotes malicieux, qui éprouvent un malin plaisir à évacuer le contenu ô combien désagréable du cendrier. Ces comportements sont condamnables à plus d'un titre, a priori lorsqu'ils sont perpétrés en présence des enfants. Ces pollueurs, qui ne sont malheureusement jamais les payeurs, créent ainsi un nuage de poussière, qui s'ajoute un peu plus au taux de pollution ambiant et incommodant. Ce sont autant de désagréments qui se greffent de nos jours au dangers de la route. Chacun gagnerait, à travers l'abolition de ces actes intempestifs, à participer à la protection de l'environnement.