Dans un entretien accordé mercredi à notre confrère Tout sur l'Algérie, Madani Mezrag, l'ancien ancien émir national de l'Armée islamique du salut (AIS), a démenti formellement avoir présenté une demande d'agrèment d'un nouveau parti au ministère de l'Intérieur. "Nous n'avons pas présenté de demande d'agrément d'un parti politique", a-t-il ainsi déclaré. Au sujet des consultations politiques entamées par la commission Bensalah, l'ancien leader de l'AIS a fait remarquer ouvertement qu'elles "ont échoué avant même de commencer". Madani Mezrag n'a pas manqué également de déplorer l'exclusion des islamistes du FIS de ce processus de réforme mis en place par le président Bouteflika. Cette exclusion, l'émir de l'AIS l'attribue au "courant éradicateur" qui continue, selon lui, de contrôler les postes stratégiques au sommet de l'Etat. Par ailleurs, Madani Mezrag s'est exprimé aussi sur l'affaire Mohamed Gharbi. Et à ce sujet, il a menacé de ne pas rester "muet si le tueur d'Ali Merad, venait à être libéré sans un arrangement avec la famille du défunt", a-t-il fait savoir dans cet entretien. "Ni le Président, ni le ministre ne peuvent décider à la place des autres, sous la pression de ceux qui se réclament de la société civile", a-t-il décrété !