L'affaire de l'attentat kamikaze qui avait ciblé, en 2010, la brigade de Gendarmerie nationale de Beni Aïssi, daïra de Beni Douala, à 15 km au sud du chef-lieu de wilaya, a été examinée, hier, par le tribunal criminel près la cour de justice de Tizi Ouzou. A l'issue du procès, les quatre accusés, dont une femme, poursuivis pour soutien au terrorisme et qui ont comparu devant le juge, ont été acquittés. Lors de l'audience, ils ont nié en bloc les chefs d'inculpation retenus contre eux. Deux autres mis en cause et l'émir de l'ex-GSPC, Moh El Khechkache, quant à eux, ont été condamnés par contumace à la peine capitale pour «appartenance à un groupe armé», «tentative d'assassinat» et «assassinat à l'aide d'explosifs». Notons que l'émir El Khechkhache a été nommé responsable de la phalange de l'ex-GSPC à Takhoukht, en mai 2010, quelques semaines seulement avant l'attentat kamikaze de Beni Aïssi. Il a été condamné plusieurs fois par contumace à la peine capitale par le tribunal criminel près la cour de justice de Tizi Ouzou. Le 25 juillet 2010 à l'aube, le chef-lieu de la commune de Beni Aïssi avait été ébranlé par un attentat. Un véhicule bourré d'explosifs, conduit par un kamikaze, avait foncé droit sur la brigade de Gendarmerie nationale, située à proximité du siège de l'APC. La déflagration de l'engin explosif avait fait un mort, un gardien de la mairie, et 8 blessés parmi les gendarmes.