Les travaux du métro et du collecteur du parc de Gallant rendent la circulation automobile difficile. Les routes connaissent une circulation automobile qui devient difficile après la rupture du jeûne dans plusieurs communes d'Alger. Dans certains endroits, il est quasiment impossible de circuler à cause des embouteillages qui se forment et s'étendent sur des centaines de mètres. En plus des chefs-lieux de plusieurs communes, des routes nationales et des carrefours situés sur des passages très fréquentés sont difficiles à emprunter. Ainsi, en ce mois de Ramadhan, contrairement aux autres jours de l'année, la circulation routière est devenue encore plus difficile la nuit et plutôt clémente durant la matinée. Plusieurs chauffeurs ont été pris au piège des bouchons, là où ils les soupçonnaient le moins. C'est le cas notamment de la Moutonnière qui a connu une véritable asphyxie la nuit, à cause du nombre relativement important de véhicules qu'y transitent après l'iftar et les travaux de bitumage engagés.La route menant de la gare routière du Caroubier vers la commune d'El Harrach ne déroge pas à la règle. Des usagers affirment qu'ils mettent plus d'une heure pour franchir des tronçons qu'ils parcouraient, par le passé, en dix minutes. C'est le cas, notamment, de la rue Larbi ben M'hidi dans la commune d'Alger-Centre ou du boulevard Amirouche. Pour les milliers de badauds qui investissent ces principales artères du cœur de la capitale peu de temps après l'iftar, les travaux du métro et du collecteur du parc de Gallant ont sérieusement compliqué la situation. Même scénario du côté de Bab El Oued, Aïn Benian et Kouba, où les véhicules avancent à pas de tortue. Sur les hauteurs d'Alger, la situation n'est guère meilleure. Dans la commune d'El Biar, l'encombrement est quasi quotidien à partir de 21h, constate-t-on. Idem pour les communes de Bir Mourad Raïs et Draria. A l'est, c'est la route nationale reliant Alger à Boudouaou qui est constamment bloquée du côté de Réghaïa et devient sérieusement pénalisante pour les habitants. Même cas à l'ouest d'Alger, où l'embouteillage se fait pesant, notamment au niveau du rond-point donnant sur Sidi Fredj. Bien d'autres communes et routes connaissent des bouchons monstres qu'il est difficile voire impossible à gérer et ce, compte tenu des grands flux de citoyens qui viennent de reprendre goût à la vie nocturne. D'ailleurs, faut-il préciser que cette ambiance est provoquée à la fois par le mois du jeûne et la saison estivale. «Les sorties familiales dans les magasins d'habillement sont devenues sacrées et les randonnées nocturnes, à pied ou en voiture, sont à la mode», dira un jeune habitant de la capitale. Un de ses compagnons fera remarquer que depuis le début de ce mois de Ramadhan, les habitudes des Algérois ont changé. «Les gens veillent jusqu'au matin et ne sortent plus dans la journée, d'où l'encombrement et autant de monde durant la nuit», fera-t-il remarquer.Un rythme qui devrait se poursuivre jusqu'à la veille de l'Aïd, avant que la capitale ne reprenne son cours normal et sa froideur nocturne.