Les membres de Ikhoulaf d'Akbou, association des enfants victimes de séparation conjugale, sont rentrés en conclave la semaine passée à la crèche communale autour de la sensibilisation sur les droits de l'enfant. Après avoir débattu du thème «l'enfant entre la violence et la peur», les présents se sont imprégnés des textes juridiques contenus dans la Convention internationale des droits de l'enfant que notre pays a ratifiée en 1992. Que faire pour préserver les intérêts de l'enfant victime indirecte de la crise née d'une rupture conjugale ? Pour M. Djerrah, président de l'association, entre autres orientations «aider les enfants à accéder aux structures publiques d'accueil nécessite une maîtrise des textes de loi en vigueur». Et de faire remarquer que «Les familles démunies sont celles qui ont le plus de difficultés à soigner leurs enfants malades ou handicapés surtout que certains services médicaux sont centralisés à Alger». Notre interlocuteur relève qu'en plus de la maltraitance visible, les enfants subissent une autre plus sournoise qui affecte leur épanouissement tant au sein de la cellule familiale qu'en milieu scolaire. L'association Ikhoulaf envisage, par conséquent, d'organiser une formation dans le domaine de la médiation familiale ainsi qu'une campagne de sensibilisation des élèves en milieu scolaire.