Les élèves originaires des villages de Tifrit Nath Oumalek, d'Ighil Boukiassa, de Bouaouane et de Mehagga, qui étaient scolarisés, dans le passé, au CEM d'Iguersafène, chef-lieu de la commune d'Idjeur et qui ont été transférés vers le nouveau CEM base 5 de Tirit Nath Oumalek (Idjeur), ne bénéficient pas encore d'une cantine dans leur établissement. Ils sont chaque jour soumis au parcours du combattant en allant déjeuner dans un autre CEM, celui du chef-lieu, distant de 2 km. Chaque jour donc, à midi, les filles et garçons de la première à la quatrième année moyenne, s'empressent de quitter les salles de cours de leur collège pour sortir dans la rue et attendre le minibus de l'APC pour les transporter à la cantine. Le bus doit faire plusieurs navettes pour permettre aux élèves de déjeuner et de revenir rapidement pour reprendre les cours de l'après-midi. Au lieu de prendre calmement leur repas, les élèves doivent l'expédier en 5 mn pour ne pas rater le bus et ramènent leur morceau de pain dans le cartable. Parfois, la dernière vague d'élèves, généralement des 4e AM, ne reviennent pas à temps pour la première heure de l'après midi. Pendant ce temps, les enseignantes, de leur côté, cotisent pour préparer leur déjeuner dans un logement du CEM.