Durant l'année 2005, 200 km de chaussée et trottoirs ont fait l'objet de travaux de revêtement dans différents quartiers de la capitale. Nos sources auprès du service de l'urbanisme de la wilaya d'Alger, précisent que l'année 2005 a été « particulièrement féconde en matière de projets de revêtement », signalent que les autorités ont, manifestement, pris conscience de l'importance de ce genre de travaux à partir de la fin des années 1990. La situation lamentable dans laquelle se trouvent la chaussée et les trottoirs dans la plupart des communes de la capitale exige, en effet, davantage d'efforts pour les rendre plus praticables. « Afin de régler ce problème de façon durable, le budget alloué aux travaux de revêtement a été revu à la hausse dans de nombreuse communes d'Alger. Dans certaines, ce budget atteint 10 à 12 milliards de centimes par an », informent nos sources qui estiment, toutefois, que ces fonds restent insuffisants. La tâche s'annonce, en effet, ardue puisque la capitale compte en tout pas moins de 8000 km de chaussée et trottoirs ; dont la majorité a, aujourd'hui, besoin de travaux de restauration. Par ailleurs, on nous informe que, dans la plupart des cas, les travaux de revêtement ne sont pas lancés de façon concertée. Chaque commune semble décider de façon unilatérale quels travaux entreprendre et à quel endroit. Ainsi, les projets sont lancés de façon sporadique. Sur un autre plan, nos sources nous informent que de nombreuses entreprises effectuent des travaux au niveau de la chaussée laissant des amas de gravats, ce qui est en contradiction avec la loi du 5 décembre 2004 qui oblige les entreprises à remettre la chaussée en l'état une fois les travaux achevés. La transgression de cette loi par bon nombre d'entreprises publiques et privées oblige les autorités locales à faire des travaux supplémentaires et surtout à dépenser de fortes sommes d'argent.